VMC simple flux auto-réglable

Le fonctionnement d’une VMC simple flux auto-réglable

Le but d’une VMC est de renouveler l’air de votre logement en assurant une aération efficace, qui lutte notamment contre l’humidité. Elle permet cependant de réaliser des économies d’énergie, puisqu’elle évite l’aération manuelle : vous n’avez donc plus besoin d’ouvrir vos fenêtres pour aérer votre intérieur.

La VMC simple flux auto-réglable limite la déperdition de chaleur qui se produit lors de l’ouverture des fenêtres (surtout en hiver). Elle permet donc logiquement de faire des économies, puisqu’en conservant mieux la chaleur au sein du logement, vous avez moins besoin de le chauffer. Ce sont alors vos factures de chauffage qui s’amenuisent.

De manière plus concrète, une VMC simple flux auto-réglable fonctionne selon un schéma précis : des grilles d’aération sont installées dans les pièces à vivre (salon et chambre), le plus souvent au-dessus des fenêtres, afin de laisser entrer l’air frais de l’extérieur de manière mesurée. Cet air nouveau va ensuite circuler dans le logement, se chargeant de la chaleur et de l’humidité ambiante, avant d’être aspiré par les bouches d’extraction placées dans les pièces de service (cuisine et salle de bain principalement). Grâce au ventilateur inversé situé au bout des gaines d’extraction, l’air est finalement expulsé à l’extérieur du logement.

Une VMC simple flux auto-réglable possède un débit d’air constant, c’est-à-dire qu’il n’est pas modifié par l’environnement interne ou externe (conditions météo, taux d’humidité,…). Le débit est défini lors de l’installation en fonction de l’architecture de votre habitation et de minimums légaux, bien qu’il puisse être modifié par la suite selon vos besoins.

L’installation de votre VMC simple flux auto-réglable

La pose d’une VMC chez vous n’exige pas l’intervention d’un professionnel, à condition que vous soyez à même de définir un bon débit d’air, conforme aux exigences légales. L’arrêté du 24 mars 1982 relatif à l’aération des logements définit en effet des planchers pour le débit d’aération de votre logement en fonction de son agencement : par exemple, pour un domicile comptant une pièce principale, le débit minimum doit être de 35m3/h. Veillez donc à ce que votre VMC simple flux auto-réglable respecte ces critères.

Outre cette spécificité, l’installation de la VMC ne présente rien de complexe, puisque les grilles d’aération dans les pièces à vivre sont en général déjà présentes dans un logement (bien que vous puissiez choisir de les remplacer par des modèles auto-réglables qui permettent de contrôler l’entrée d’air). Reste les conduits d’évacuation de l’air à installer et à raccorder à l’extracteur (souvent placé dans les combles ou dans la buanderie), ainsi que le conduit de rejet de l’air à l’extérieur.

Bon à savoir : pour les logements construits avant 1950, une étude de faisabilité doit être conduite pour valider la possibilité et la manière d’installer une VMC simple flux auto-réglable. Leur architecture peut en effet rendre très complexe la pose du matériel, qui peut alors exiger l’intervention d’un professionnel.

Le prix d’une VMC simple flux auto-réglable

Le prix d’une VMC simple flux auto-réglable est compris entre 700 et 1000 € si l’on y inclut de la main d’œuvre. Un investissement qui reste mesuré et qui permet de réaliser des économies, puisque vous aurez moins besoin de chauffer votre intérieur, car les pertes thermiques seront moins importantes (notamment en période hivernale). Vous pouvez même choisir un caisson basse consommation pour votre VMC simple flux qui consommera moins d’électricité pour extraire l’air ambiant, et limitera encore vos dépenses.

Quelles subventions pour la pose d’une VMC auto-réglable ?

L’installation à votre domicile d’une VMC simple flux auto-réglable n’est pas éligible au crédit d’impôt. Vous pouvez cependant prétendre à des aides territoriales, profiter d’une TVA à 5,5% pour la main d’œuvre ou encore faire un prêt à taux zéro pour financer vos travaux.